Alors que je commençais à penser/réfléchir à ce qui gouverne et ce que je consens à laisser gouverner mon existence (je situe cela vers 12 ans - age symbolique s'il en est), j'aboutis assez rapidement à la conclusion peut-être provisoire suivante :
Fidèle au principe du "Faire avec" je finis par accepter cette conclusion comme postulat de départ pour aller plus loin.
La deuxième étape fut à peine plus tard, peut-être 13-14 ans lors de la rencontre de Michel Jeury, "Le Temps Incertain" et le thème de la réalité : "Tu te crois assez malin pour savoir ce qui est réel et ce qui ne l'est pas ?" thème en relation étroite avec ceux de l'identité (le nom, la folie, le double) et de la vérité (y a-t'il une vérité absolue hors de celle d'un sujet percevant, hors d'une vérité subjective ?)
Je peux éventuellement déceler une troisième étape quand, pas mal de temps et un déménagement plus tard, mes études terminées, je suis parti vivre 22 mois, deux années scolaires en Afrique, sur les hauts plateaux de l'ouest du Cameroun en Pays Bamiléké. Là, ça a été : Vas-y petit blanc (23 ans) démerde-toi, avec tes théories sur la vie, tes bouquins, ton violon et ta musique, tes cours à préparer, les joies/les peines, les jouissances et les souffrances !
Et je me suis démerdé, bien obligé.
Pire : J'y ai pris plaisir, à ce travail d'acclimatation, cette illusion de retrouver des universaux (les hommes sont partout pareils) et l'aller-retour incessant de la reconnaissance de l'autre comme alter-ego à sa définition comme complet étranger irréductible.
Les processus de digestion et de décantation avec tous leurs détails scientifiques me servent de métaphore pour dire/décrire/faire part de l'apprentissage dans lequel je me sens en permanence engagé et plus particulièrement à ces moments cruciaux.
Les théories de la perception, même si je ne les ai qu'effleurées, je les utilise pour relativiser, appréhender, voir le monde et agir, et parler aux "autres" de ce monde tel que je le vois.
Les techniques des mosaïques, des puzzles, de la peinture impressionniste, de l'holographie, des réseaux complexes multidimensionnels (genre hypercubes) me sont d'autres métaphores mais je me demande si ces collections, ces bribes éparses s'organisent en système, hormis le fait qu'en moi elles s'intègrent quoiqu'à des moments différents la plupart du temps, rarement de manière synchronique.
B. WERBER parle dans son encyclopédie du savoir relatif et absolu (ESRA) du lion de la folie, à soigner mais pas trop : Attention au backlash/retour de manivelle !
Étonnamment folie peut rimer aussi bien avec absence de tout système - délire total incohérent, perte de contact avec la réalité - qu'avec trop de système : système paranoïaque ou schizophrénique ou maniaque hyper-logique, bouclé, verrouillé. Ici comme parfois ailleurs, la voie moyenne, le fil du rasoir, l'équilibre balancé est à privilégier.
Aujourd'hui, tant bien que mal, je/ça fonctionne sur ce mélange sapiens/demens sans pouvoir déterminer qui contient l'autre : est-ce la structure, le système qui organise/intègre même l'inorganisable, inintégrable en un métasystème d'une logique d'un ordre supérieur, plus englobant ou bien l'irréductible faille de tout système qui met le chaos jusqu'au coeur même du plus parfait cristal ?
Boucle d'indécidabilité,
Spirale de la dialectique raison/irrationnel,
Marche sur deux jambes : la gauche, sinistre, folle, chaotique, irrationnelle et la droite raisonnable, organisatrice et structurante.
Adopter comme principe/règle interne/Loi de vie un système logique - au sens où à l'époque je considérais la logique c'est à dire essentiellement non-auto-contradictoire - est une impossibilité de base.
Fidèle au principe du "Faire avec" je finis par accepter cette conclusion comme postulat de départ pour aller plus loin.
La deuxième étape fut à peine plus tard, peut-être 13-14 ans lors de la rencontre de Michel Jeury, "Le Temps Incertain" et le thème de la réalité : "Tu te crois assez malin pour savoir ce qui est réel et ce qui ne l'est pas ?" thème en relation étroite avec ceux de l'identité (le nom, la folie, le double) et de la vérité (y a-t'il une vérité absolue hors de celle d'un sujet percevant, hors d'une vérité subjective ?)
Je peux éventuellement déceler une troisième étape quand, pas mal de temps et un déménagement plus tard, mes études terminées, je suis parti vivre 22 mois, deux années scolaires en Afrique, sur les hauts plateaux de l'ouest du Cameroun en Pays Bamiléké. Là, ça a été : Vas-y petit blanc (23 ans) démerde-toi, avec tes théories sur la vie, tes bouquins, ton violon et ta musique, tes cours à préparer, les joies/les peines, les jouissances et les souffrances !
Et je me suis démerdé, bien obligé.
Pire : J'y ai pris plaisir, à ce travail d'acclimatation, cette illusion de retrouver des universaux (les hommes sont partout pareils) et l'aller-retour incessant de la reconnaissance de l'autre comme alter-ego à sa définition comme complet étranger irréductible.
Les processus de digestion et de décantation avec tous leurs détails scientifiques me servent de métaphore pour dire/décrire/faire part de l'apprentissage dans lequel je me sens en permanence engagé et plus particulièrement à ces moments cruciaux.
Les théories de la perception, même si je ne les ai qu'effleurées, je les utilise pour relativiser, appréhender, voir le monde et agir, et parler aux "autres" de ce monde tel que je le vois.
Les techniques des mosaïques, des puzzles, de la peinture impressionniste, de l'holographie, des réseaux complexes multidimensionnels (genre hypercubes) me sont d'autres métaphores mais je me demande si ces collections, ces bribes éparses s'organisent en système, hormis le fait qu'en moi elles s'intègrent quoiqu'à des moments différents la plupart du temps, rarement de manière synchronique.
B. WERBER parle dans son encyclopédie du savoir relatif et absolu (ESRA) du lion de la folie, à soigner mais pas trop : Attention au backlash/retour de manivelle !
Étonnamment folie peut rimer aussi bien avec absence de tout système - délire total incohérent, perte de contact avec la réalité - qu'avec trop de système : système paranoïaque ou schizophrénique ou maniaque hyper-logique, bouclé, verrouillé. Ici comme parfois ailleurs, la voie moyenne, le fil du rasoir, l'équilibre balancé est à privilégier.
Aujourd'hui, tant bien que mal, je/ça fonctionne sur ce mélange sapiens/demens sans pouvoir déterminer qui contient l'autre : est-ce la structure, le système qui organise/intègre même l'inorganisable, inintégrable en un métasystème d'une logique d'un ordre supérieur, plus englobant ou bien l'irréductible faille de tout système qui met le chaos jusqu'au coeur même du plus parfait cristal ?
Boucle d'indécidabilité,
Spirale de la dialectique raison/irrationnel,
Marche sur deux jambes : la gauche, sinistre, folle, chaotique, irrationnelle et la droite raisonnable, organisatrice et structurante.